Galerie
En un geste spontané, un trait, une courbe, figures en contorsions, j’expérimente des formes et des lignes. Naissance d’un corps laissant la place à l’ambiguïté.
Dans le monde en pleine transformation dans sa manière de vivre, de penser, l’homme se métamorphose. Le corps en pleine mutation nous amène à penser que même l’esprit est en voie de muter. Pouvons-nous rejoindre Kafka, Ovide ou même, le roi Nabuchodonosor, Monarque païen averti par Dieu de sa chute imminente ?
Partant d’une réflexion du célèbre retable d’Issenheim de Matthias Grünewald, le Christ crucifié nous renvoie dans la Bible, au livre du prophète Esaïe chapitre 54 : « Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé. Et nous l’avons considéré puni, frappé de Dieu et humilié.»
Les racines en profondeur se fraient un chemin par les interstices, les plis et replis chaotiques de nos souvenirs, ancrés dans nos âmes, nous emmenant dans les fibres de nos pensées, pour rejoindre un fondement spirituel “je prie que vous soyez enracinés et fondés dans l’amour”. Éphésiens 3:17
Laissez-vous porter par le courant, abandonnez les rames pour une fois, vous ne profiterez que mieux du paysage.
Josiane Coeijmans
Poétesse, écrivaine 1966
Le dessin c’est la rapidité d’expression. Le dessin permet de cerner spontanément l’idée. Ce n’est pas le caractère du modèle qui est cherché, ce n’est pas la ressemblance, c’est une troublante présence.